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L'atelier d'écriture clandestin
22 février 2008

Mélancolie d’automne

Lorsque je marche sur les sentiers de mon âme

Une mélancolie d’automne s’insinue

Et me brise comme dans un antique drame.

Voilà ton vraie visage, ô âme mise à nue !

 

Une mélancolie d’automne s’insinue

Dans ces champs de brume jadis ensoleillés.

Voilà ton vraie visage, ô âme mise à nue

Pourtant de le cacher, j’avais bien essayé.

 

Dans ces champs de brume jadis ensoleillés

J’eus parfois mes rêves pour seule nourriture

Pourtant de le cacher, j’avais bien essayé.

Hélas on ne peut pas combattre sa nature…

 

J’eus parfois mes rêves pour seule nourriture

Dans ces paysages ni d’eau ni de montagne.

Hélas on ne peut pas combattre sa nature

Je voulais échapper à cet éternel bagne.

 

Dans ces paysages ni d’eau ni de montagne,

Un voile ténébreux aveuglait l’horizon.

Je voulais échapper à cet éternel bagne :

La solitude est la plus terrible prison.

 

Un voile ténébreux aveuglait l’horizon

Lorsque la nuit tombait, me laissant seul en vie.

La solitude est la plus terrible prison.

Ah ! Si quelqu’un avait connu mes rêveries…

 

Lorsque la nuit tombait, me laissant seul en vie

Maudite nuit dont je ne pensais voir la fin !

Ah ! Si quelqu’un avait connu mes rêveries,

Aurais-je de la vie humé le doux parfum ?

 

Maudite nuit dont je ne pensais voir la fin,

Y avait-il une clef à ce labyrinthe ?

Aurais-je de la vie humé le doux parfum

Si m’échappant enfin, j’avais vaincu mes craintes ?

 

Y avait-il une clef à ce labyrinthe ?

Clef qui aurait de mon cœur rallumé la flamme

Si m’échappant enfin, j’avais vaincu mes craintes

Lorsque je marche sur les sentiers de mon âme.

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Commentaires
D
J'aime beaucoup ce poème, même si je le trouve très triste...le rythme est captivant, en le lisant je me suis souvenue d'un poème de Baudelaire qui me plaît aussi...
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