Mélancolie d’automne
Lorsque je marche sur les sentiers de mon âme
Une mélancolie d’automne s’insinue
Et me brise comme dans un antique drame.
Voilà ton vraie visage, ô âme mise à nue !
Une mélancolie d’automne s’insinue
Dans ces champs de brume jadis ensoleillés.
Voilà ton vraie visage, ô âme mise à nue
Pourtant de le cacher, j’avais bien essayé.
Dans ces champs de brume jadis ensoleillés
J’eus parfois mes rêves pour seule nourriture
Pourtant de le cacher, j’avais bien essayé.
Hélas on ne peut pas combattre sa nature…
J’eus parfois mes rêves pour seule nourriture
Dans ces paysages ni d’eau ni de montagne.
Hélas on ne peut pas combattre sa nature
Je voulais échapper à cet éternel bagne.
Dans ces paysages ni d’eau ni de montagne,
Un voile ténébreux aveuglait l’horizon.
Je voulais échapper à cet éternel bagne :
La solitude est la plus terrible prison.
Un voile ténébreux aveuglait l’horizon
Lorsque la nuit tombait, me laissant seul en vie.
La solitude est la plus terrible prison.
Ah ! Si quelqu’un avait connu mes rêveries…
Lorsque la nuit tombait, me laissant seul en vie
Maudite nuit dont je ne pensais voir la fin !
Ah ! Si quelqu’un avait connu mes rêveries,
Aurais-je de la vie humé le doux parfum ?
Maudite nuit dont je ne pensais voir la fin,
Y avait-il une clef à ce labyrinthe ?
Aurais-je de la vie humé le doux parfum
Si m’échappant enfin, j’avais vaincu mes craintes ?
Y avait-il une clef à ce labyrinthe ?
Clef qui aurait de mon cœur rallumé la flamme
Si m’échappant enfin, j’avais vaincu mes craintes
Lorsque je marche sur les sentiers de mon âme.