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L'atelier d'écriture clandestin
28 février 2007

Quelques essais

Et pour quelques textes de plus, hors compétition, des essais, des bafouilles, des ratés...

Le premier a été réalisé durant l'atelier d'écriture "IRL", en véritable condition d'atelier d'écriture (moins d'une heure, plutôt 30 minutes pour trouver l'idée et la rédiger). C'est donc du quick-writing, on excusera, j'espère, la pauvre qualité.

Le second était un début, avorté finalement, faute de temps, avant d'avoir l'idée du texte que j'ai finalement rédigé...

Tout redevient silence

Il y avait en mon cœur tant de sentiments : le retour à la normalité, la fin d’un si long espoir… Beaucoup de déception et pas mal de petits bonheurs. Et du doute mêlé à de la colère. Et de la tristesse aussi…

Il y avait, cette fois-là, comme une atmosphère gâchée : le magicien, brillant et hypocrite, avait raté son tour. C’était sans doute mérité : j’avais été trop naïf jusqu’ici ; mon aveuglement, volontaire à bien y réfléchir a posteriori, avait simplement cessé.

Le pire sans doute est de regarder dans les yeux ensuite et de ne pas sourire. Sourire avec cynisme. Avec animosité. Avec cette lassitude de celui qui a déjà été trompé une fois et qui s’attendait à être trahi à nouveau.

Je me souvenais qu’à cinq ans, grâce au Père Noël, j’avais réalisé, pleinement, froidement, atrocement, toute l’ampleur du mensonge de la vie. Ca avait été ainsi un nombre incalculable de fois par la suite : illusions, désillusions. Rêves, réalité.

Alors, c’est mieux comme ça : je me lève et je n’éprouve plus qu’un grand vide. Tes défauts de toujours, je les contemple ; ils ne m’attristent plus. Ils sont là, eux, ils te resteront tandis que moi, je m’en vais.

Un mur se dresse, le dégoût s’installe. Ce que j’étais jadis est subitement nié. Il n’y a plus de bons souvenirs, seulement des pleurs et des cris.

Mais tout, un jour, redevient silence, mon amour d’un instant.

La Faute à Charles

Ah ! Ce bon vieux Charles ! Tant de sagesse en si peu de mots… C’est bien simple : lorsque je me prends à sentir le bonheur poindre le bout de son adorable petit nez rose, il me suffit de lire quelques unes de ses lignes d’opiniâtre opiomane pour me prendre la réalité avec la même force qu’un train lancé à grande vitesse…

Mais j’aurais beau jeu de rejeter la faute sur ce pauvre Charles. Sur un mort, en plus.

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Commentaires
K
C'est sympa, je n'avais pas tellement accroché sur ce premiet jet. J'ai fait quelques cuts sur la version originelle et bon, même si je n'e nsuis pas convaincu, au moins il "passe".<br /> <br /> Sur le second, faut pas s'étonner qu'il soit avorté hein ;)
S
je te parlais de poésie. hé bien en voilà. en prose, mais quand même. <br /> <br /> J'aime bcp le premier jet, moins "le texte en forme de projet avorté... Charles"
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