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L'atelier d'écriture clandestin
2 mai 2007

Il vaut mieux se suicider en se donnant la petite mort que l'autre, plus grande, qui ne donne pas droit à une marge d'erreur

Qu'est-ce qu'une chambre ?  Une chambre, n'en déplaise à Foucault, est un vagin.  Parmi les vagins dont nous pourrions faire la description ici, il faudrait se concentrer sur celui qu'on appelle courramment, de nos jours, le garage à bites.  Or, dans une chambre, quelque petite qu'elle soit, il est possible d'y fourrer un nombre assez élevé de bites, qu'on appelle donc "des gens," "des habitants."  S'il est communément admis que dans une chambre le nombre d'habitants ne doit en aucun cas dépasser la dose prescrite, à savoir : une ou, à la rigueur, deux personnes, il peut très bien y avoir trois voire même quatre ou cinq personnes (vous vous dites, intérieurement, "bites", comme il vous est recommandé de faire depuis le début de cet exercise), quitte à voir éclater des différends et des bagarres entre les habitants de ladite chambre.  Quand il y en a trop, il faut y aménager des lits supplémentaires à moins de vouloir y organiser des partouzes, et nous entendons par là partouze sexuelle, il faut bien faire attention à ce que les lecteurs ne s'y méprennent pas, or contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser les partouzes linguistiques, peu importe le nombre de dictionnaires qu'on y amène, ne nous intéressent pas du tout.  Alors, afin de ne pas compliquer les choses dans le cadre de cette discussion, nous tâcherons donc de nous en tenir à une étude d'une temporalité limitée : une seule journée donc, dans la vie d'une chambre, autrement appellée "vagin" ou "chatte" pour les initiés, telle qu'elle entre en relation, par des moyens qu'on connaît, avec une ou plusieurs bites, c'est-à-dire des personnes.  Quelles sont ces personnes ?  Voyons voir : selon le Ministère de l'Identité nationale mis en place par Nicolas Sarkozy, dont le numérus clausus instauré pour les participants de cette étude d'après les derniers recensements du CNRS (où travalla pendant un temps Georges Perec), il est peu probable qu'on fasse venir dans cette chambre, autrement dit vagin, plus de 4 Noirs, 4 Arabes, et 1 Asiatique.  Sur ces entrefaits fut publié un article dans la Revue des Deux Mondes, dont le titre "Il vaut mieux se suicider en se donnant la petite mort que l'autre, plus grande, qui ne donne pas droit à une marge d'erreur" a fait rire plus d'un partouzeur (de droite) tout en faisant pleurer les perdants (ces pauvres gauchistes, y compris José Bové).  Tout petit, Bové rentrait de la maternelle et, en voulant faire sortir un pet, a chié dans son froc.  L'article de la Revue des Deux Mondes s'intitulait "Bové a petchié et puis a pleuré."

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Commentaires
P
Je ne suis pas non plus fan de vulgarité, et il est vrai qu'il m'a presque pesé de lire ce texte, que je n'ai finalement pas du tout compris.
L
Pour ne pas me prendre les mêmes critiques que Spock ,j'ai fait l'effort de lire en entier...<br /> Bon désolé, moi à l'inverse de vous autres, je ne connais pas l'auteur, donc j'peux pas vous dire qu'il comprendra^^<br /> Bon le style est assez sympa dans le sens où on dirait que le narrateur nous parle. Mais c'est là pour moi le seul truc intéressant..<br /> Parler de sexe de cette façon, pour imager je ne sais quoi, lêcher la politique comme ça (surtout en ce moment)... Bof bof bof... Rien d'exaltant pour moi...<br /> J'ai lu en entier pour "faire plaisir", même si pour ma part je n'ai pas éprouvé de plaisir à lire... Mais là c'est très personnel, je n'aime quasi pas les textes où la "vulgarité" est gratuite... Or bite et cul c'est vulgaire... Je sais c'est peut-être "pas gentil" de dire ça, mais c'est comme ça:)
S
effectivement, ma décision est prise et je suis content de ta réponse, elle résume pas mal de chose. Kel. n'a qu'à te préciser le pourquoi du comment. je ne sais pas si vous êtes copains ou quoi. A ce stade, je m'en tape. mais je trouve ta réponse intelligente et c'est vrai que ça ne sert à rien de discuter : on tourne en rond.<br /> <br /> pour le thème aimé / pas aimé : on aurait dû plus en parler. donc, profitons de mes derniers jours (comme le futur prisonnier, lol). il aurait fallu pour comprendre et donc mieux exploiter ton thème qu'on l'explicite un peu. à sa lecture : je me suis senti comme attrapé. je me suis dit aussi que c'était d'un trop haut niveau, peut-être à tort et sans... c'est difficile à dire, sans réelle piste pour mon imagination. Lesendar le dit à sa façon si savoureuse mais l'un dans l'autre, je pense, que nous exprimons la même chose. <br /> <br /> honnêtement, si j'avais vraiment voulu essayer de respecter ton thème, pas en s'inspirant de façon superficielle, il n'y aurait pas eu de texte du tout. le thème était presque un texte à lui tout seul. <br /> <br /> pour le nouveau thème, je suis évidemment mal placé pour donner des conseils mais libre à toi de le replacer dans un autre contexte : le terme "chambre" et tu l'insères dans une citation, une phrase d'un livre que tu aimes, etc. ainsi, tu respectes le thème tout en t'ouvrant des pistes, des espaces de création. enfin, je dis ça, je dis rien, lol<br /> <br /> +LAIN
D
Ok Spock, je vais arreter de me prendre pour le centre du monde (c'est plutot rassurant de me dire que c'est pas seulement a cause de moi, d'ailleurs) et je vais estimer que mon commentaire n'etait pas la raison mais plutot le catalyseur de ton depart...<br /> Je suis d'accord que c'est toujours le probleme avec la communication electronique car beaucoup de malentendus se creent comme ca, alors qu'en vrai, la question aurait pu etre liquidee en deux minutes.<br /> En y reflechissant, j'en conclus alors que tu peux avoir deux raisons de partir :<br /> - pour des raisons personnelles (des commentaires de Khelren ou moi)<br /> -pour des raisons de contenu : la difference d'humour ou de longueur d'onde.<br /> -ou les deux.<br /> <br /> Si c'est le premier, a moins que tu penses vraiment qu'on a un apriori sur toi et que tu le prennes comme une attaque personnelle, ces commentaires expriment plutot tout simplement une opinion differente.<br /> Si c'est le second, il est possible qu'on ait un humour different, mais de la chacun ses textes, chacun son humour, chacun son opinion. C'est ton droit de critiquer un texte pas lu (ou lu en diagonale)et de ne pas le finir s'il ne te plait pas. Mais c'est aussi mon droit de critiquer ce qui est d'apres moi un jugement hatif. Probablement tu aurais le meme avis en lisant tout le texte minutieusement. Mais la difference est que, si tu avais dit que tu l'as lu en entier et que tu ne l'aimes pas, je n'aurais pas du tout reagi comme ca...<br /> quoi qu'il en soit, la seule conclusion logique que je vois est que tu te sens sur une autre longueur d'onde. Mais la on tourne en rond.<br /> <br /> en bref, tout cela ne mene pas a grand-chose, de toute facon ta decision semble etre prise et tu ne souhaites pas "faire le tour" de la question. Donc je peux seulement te souhaiter bonne continuation, ailleurs ou ici si un autre jour, tu changes quand meme d'avis.<br /> <br /> Bien a toi, dancca
A
titre sceptique suffisant mais je m'en va tout explicailler...<br /> en première partie j'évoquerai le fait ce texte m'a quelque peu laissée perplexe.c'est pêut-être le but.texte "hors-norme" suscitant le sourire quelques fois et l'indignation de l'autre.<br /> en seconde partie je traiterai de la problématique sexuelle de ce texte.tout d'abord le langage...réservé aux initiés (heuresement qu'un gosse de 4 ans ne comprend pas!!!) et ensuite ceci est-il le fruit d'une expérience personnelle ou d'un documentaire-reportage-étude de cas?<br /> en troisième partie je parlerai de la portée politique.me devant de ne pas donner mon avis sur le texte je me permets tout de même une question...qu'est-ce que viennent faire les personnages politiques (tous pourris et menteurs et plus "perdants" les uns que les autres) et leurs idées dans ton histoire?<br /> en guise de conclusion je dirai simplement que ce texte suscite la curiosité et ne laisse pas indifférent.<br /> <br /> (dsl pr la construction post-tromatique des exams...)
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