La quiétude des Lacs
Au-delà sa gloire,
qui le coiffe en tant qu’homme
et le dévore et le déchire
tant est brûlant le message
à clamer, dans les vents
qui s’engouffrent en nous,
dans les revers des âmes
qui se lovent dans
des passages vainement
redoutés -
Il y a là approche de l’homme,
de tous les hommes –
Même ceux qui ne se sentent
plus d’obligation tant
ils ne peuvent plus appréhender,
tant happés par le quotidien
qu’ils sont –
Bien sûr qu’un au-delà existe
dans une immanence
que l’on a pas à transposer.
La fugacité de la vie
n’est pas sans charme,
telle la chancelante
chandelle –
Qu’il soit fait de la chaire d’autres
hommes, qu’il soit de la matière
d’une épaisse pensée et
donc, destiné à être ignoré
je laisse ampleur à nos doutes,
car ce peu m’importe.
A mes portes entrouvertes
les lacs sont d’une telle quiétude,
qu’ils se recueillent englobant
tout le matin, et sa levée solaire
et la dissipation de ses brumes,
et la rosée des esprits
qu’ils annoncent.