23 avril 2007
Vents tournoyants
Je me promène nue tête
dans les sinuosités
des mots, de leurs nuances,
dans les vents tournoyants
de leur pétillant voyage.
Les marées du sens
font naufrage quand,
encore frais et reposé
de toutes intentions,
je me suis disposé
aux bords de leurs mers
aux saveurs salées
dont je suis à présent
trop repu.
De toute causalité,
je me déleste et
me fais léger
pour mieux appréhender -
Je me fais assurément
plus ombre pour que
d’autres lumières se
déploient et je crie
moins ton nom,
pour que de ma reine,
on ne retienne qu’ébène
et que fine soie.
21 avril 2007
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