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L'atelier d'écriture clandestin
10 mai 2007

GO OUT!

Don’t push your luck, look around, raise your head from the pillow, and listen to the Sound!

Oh little girl in the small room from the sixth floor

Hear it well, don’t be shy, the dead man had already passed by, upon his saddle he laid His head, as he refused to listen, he let himself to die.

Oh little girl in the small room on the sixth floor, under the blanket behind the door,

Look at the dancing moons in the painting as they shine as quiver from the reflecting Light coming from the small lamp nailed to the desk, listen to the call,

Of the day that crawls as secular, as tall, as a star that is fainting in a corridor or in a hall.

Oh little girl in the small room on the sixth floor

You walk away from the bed, you take a step or two, you shake your branches and the Dead yellow leaves fall down,

A shiver in the back, a step on the ground, a bit dizzy, unstable, you can’t read the white Jacket’s label, the water is frozen in your veins and as you touch the door handle, You fall.

Oh little girl in the small room on the sixth floor, listen to the sound of the aging stoned Lava coming from next door, to the pathetic laughter of a dark cloud, to the sound you Have always known,

You pull the chair next to your skinny, pale corps, with your shaking hands you pull Yourself together – as you have done from ever, a sip of water would be fine, you catch your pupils floating in the waters of your eyes, those old tombs those holy shrines, facing the closet with skull stickers and bony smiles, as the low drawer vomits black velvet and white satin upon which Arabic is written

Snap!

The door opens wide; a big mass of flesh enters in heavy pace,

Massive bridge over his eyes tying the twin shaking mountain ends, casting fire here and There,

Oh little girl in the small room on the sixth floor, with that calling voice you knew,

With that old-you you threw, you dismantled, you reshaped,

A fierce look to that fuzzy ape, you call “I’m out!”

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Commentaires
Z
Il y a beaucoup de générosité dans ton commentaire daedalus, je t'en remercie pleinement. Désolé pour les majuscules, ça change le format quand on le copie depuis MS word.<br /> Je ne m'abaisse pas aux petits lecteurs qui n'écrivent pas, j'en suis un. le texte est confus, mais tu as raison que le message est à déchifrer, j'avoue que ce n'est pas évident avec des images tirées des différentes cultures. Un puzzle culturel peut être :-D
D
intéressant texte, c'est le moins que je puisse dire. on dirait un rêve raconté à l'envers, ou un truc dans le genre.<br /> <br /> il y a comme un mélage, une juxtaposition d'éléments bien concrets (déscriptions qu'on pourrait dire "réalistes") et d'autres passages dont le sens (à la fois sémantique et métaphorique) n'est pas clair du tout (et dont le brouillage de pistes est voulu, je crois). comme dans un rêve quoi.<br /> <br /> par la suite, je trouve, d'après ce que j'ai pu comprendre, que ce texte a pour effet de mettre en scène une expérience pour le moins onirique dont le message est à déchiffrer pour qui veut bien en comprendre pleinement la portée. par la suite, on a l'impression que l'auteur n'en sait pas plus que le lecteur, pour qu'ils se retrouvent tous les deux sur un pied d'égalité, chose rare dans la littérature, si je puis me permettre cette observation.<br /> <br /> de même qu'il y a très peu d'écrivains qui se montrent aussi humbles, en "s'abaissant" au niveau des petits lecteurs qui n'écrivent pas, or si l'un n'empêche pas l'autre, un bon auteur est tout aussi rare qu'un bon lecteur. sache que Borgès se considérait, avant tout, comme un lecteur. Borgès ! une belle leçon d'humilité s'il en est. tous ses textes, quand on y pense, ne sont que l'aboutissement de ses nombreuses lectures effectuées au fil des ans, de centaines de milliers de textes lus dans les quatre ou cinq langues qu'il maîtrisait, et par là je veux dire qu'il lisait parfaitement l'allemand, par exemple, même si, de son propre aveu, il ne le parlait que très imparfaitement. mais je suis persuadé qu'il était à même de comprendre et d'apprécier un poème de Heinrich Heine, tout aussi bien qu'un Germanophone de naisance et même mieux. voilà, je ferme la parenthèse.<br /> <br /> pour en revenir à ton texte, il y a une phrase qui pourrait servir à illustrer mon propros de toute à l'heure : "A shiver in the back, a step on the ground, a bit dizzy, unstable, you can’t read the white Jacket’s label, the water is frozen in your veins and as you touch the door handle, You fall."<br /> <br /> toute esthétique du rêve est là, paradoxale et pourtant logique. on va du concret, du descriptif, du sensoriel, au poétique, métaphorique, pour aboutir à une action, un événement. comme dans un rêve, où on tente vainement de mettre au clair ce qui semble voué à l'oubli, etc.<br /> <br /> ceci dit, je ne comprends pas (entre autres chose, car loin de moi de prétendre que j'ai compris quoi que ce soit au texte, ce n'est que le lecteur qui parle, comme dans tout commentaire d'ailleurs, et si je ne dis que des évidences c'est que je n'ai rien d'autre, je suis à bout) pourquoi tu mets des majuscules à certains mots, parfois ce n'est pas évident et ça saute un peu aux yeux.
P
Effectivement, lu à haute voix, le rythme est agréable, mais en dehors de cela, je dois dire que je n'ai pas véritablement saisi le texte (pas les mots, l'idée générale). Peut-être après une nouvelle lecture, dès que j'aurai le temps.
L
Mais tu es d'où pour parler dans ces langues ? C'est de l'Italien ce langage? <br /> Heureusement que lexilogos est mon ami :)<br /> <br /> Barf ça aurait été marrant pourtant l'idée d'un texte limite esperanto ou imaginant la naissance de l'esperanto suite à la scène ^^
Z
Prego lesendar. Per favore, pas besoin de perturbation pour une ou plusieurs langues, je suis prêt à traduire le texte (même si les traductions sont moins pértinantes). Buonanotte e ci vediamo!
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