adieu

je m'en vais je vous quitte. je n'ai que faire ici. je dois sortir de sa vie. de la votre aussi. toutes les larmes versées n'y ont rien fait. je m'en vais je vous quitte. un bref adieu pour ne pas me retourner et ne pas pleurer. je m'en vais je vous quitte. il n'y a de bonheur que pour ceux qui savent l'accueillir. je n'ai pas su alors adieu. je m'en vais je vous quitte. ne pleurez pas mon départ. mais riez. riez et vivez comme lors de ma venue. je n'ai fait que passer. je m'en vais je vous quitte.

Comments

[spock27]

"Tu m'en veux pas j'espère?"

ça va, je gère, lol

Des mecs pas salauds. Je ne sais pas. Y a moi :p. Soyons lucides, j'ai jamais rien fait de dégueulasse à qui que ce soit. Faut parfois assumer, ce qu'on est. J'ai pu être maladroit, dire des choses que la personne n'avait pas envie d'entendre mais faire des trucs dégueu', non !
Mais bon, pour en revenir à ta question... je ne suis pas (n'être pas de + suivre, essayer de comprendre) de ta génération.

Je pense, si je me rappelle vaguement… qu'à 18 ans, on vivait tout de façon extrême : quand on était content, on l'était à fond et dans les moments pénibles, c'était très dur. Avec l'âge, on vit des moments plus mellow. C’est tjs aussi joyeux ou durs mais on le vit mieux.

Il faut quand même dire que plus tu as de charges, famille, boulot, enfant, vieillesse à gérer, plus ça devient dur quand même. Certains, prenant de l'âge arrive à ressentir les soubresauts de la vie avec du recul.

genre : on invite 300 personnes (c'est une image, hein) pour l'annif' de Sandra (elle a eu 41 ans) et quatre personnes. Perso., je me contrefous de mes annif' mais Sandra, c'est plus important pour elle. les annif' et le fait que les gens viennent ou pas. Moi, je suis limite blindé. Je connais mes amis, je n'en ai pas bcp mais ceux que je perds sont remplacés par des nouveaux (et plus jeunes; hé oui, je dois être quand même être quelque peu sociable) donc je ne panique pas.

Pour en revenir à ton ressenti. Tu as l'âge des extrêmes. J’ai vécu des moments extraordinaires entre 18 et 25 ans mais aussi des moments atroces. L’un ne pouvant se vivre avec la même intensité qui si tu vis aussi intensément les moments difficiles. bref, passer du statut de "jeune" à celui d'"adulte", c'est quand tu arrives à faire la part des choses... amen

@lain

[aloaluil]

absolument pas autobiographique.

(dsl de mon absence mais c'était ma dernière semaine de cours,j'ai eu une vieille note qui m'a plombé le moral et j'ai mal ds le corps comme si un troupeau d'éléphants m'avait piétinée)

j'ai pas encore eu le tps de commenter ton poème.tu m'en veux pas j'espère?

j'ai envie de crier de hurler de me remplir les poumons d'air et de crier et encore crier!!!

et dites ça existe les mecs pas salauds?

[spock27]

Désolé, il est tellement petit et mignon ton texte que je ne l'avais même pas vu. Faut que j'en profite, demain, je retourne au turbin, finis les commentaires à rallonge... bon, le truc est qu'on s'est bien marré et... ce n'est pas fini.

Sais pas trop quoi dire sur ton texte, ceci dit. C’est ce qui se rapproche le plus d'un poème mais cela n’en as pas la forme. On ne sait pas trop si c'est auto-biographique ou non, du coup, on est un peu prudent sur notre jugement. sinon, c'est bien écrit mais j'avoue que j'ai lu ça un peu trop de fois sur le site…

http://textes.poesies.free.fr/content.php?article.3.255

il est vrai trop souvent très mal écrits. Tu te démarques un peu du genre mais bon, les textes sur l'amour, la séparation, la difficulté amoureuse, ça n'a jamais été mon truc; trop pudique sans doute. Je préfère enfouir sous une couche de métaphores particulièrement absconses :-]

Qu'est-ce qui fait ressortir ton texte du lot ?, c'est deux phrases que tu enchaînes...

"il n'y a de bonheur que pour ceux qui savent l'accueillir."

On ne va pas commencer un débat philosophique mais je suis évidemment tout à fait d'accord avec toi ou la personne que tu introduis dans ton texte.

"je n'ai pas su alors adieu."

C’est simple mais placé là, je l'aime bien, même s'il y a répétions.

Bref, une appréciation en demi-teintes,

bien à toi,

Alain